Pour la DRH Groupe Carrefour France,le travail du dimanche ne constitue pas un casse-tête managérial !
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A première vue, le travail du dimanche risque de complexifier le quotidien des managers qui vont devoir identifier, voire désigner des volontaires. « Cela impliquera effectivement une organisation très en amont, reconnaît Isabelle Calvez, DRH de Carrefour. Nos équipes dans les hypermarchés sont déjà rodées pour les cinq dimanches actuellement travaillés. Concernant les hôtes et hôtesses de caisse, ils fonctionnent en îlots. A tour de rôle, au sein d'un pool de vingt collaborateurs, chacun s'inscrit selon son organisation personnelle. »
Selon cette DRH, le projet de loi - qui autoriserait sept dimanches « ouvrables » supplémentaires par an et des ouvertures permanentes dans les gares et les zones touristiques internationales - ne constitue pas un casse-tête managérial. Proposé sur la base du volontariat, il intéresse les salariés attirés par les rythmes décalés et bon nombre d'étudiants. « Payé double, ce travail complémentaire permet de majorer leur salaire et de libérer des jours ouvrables pour leurs études », constate Isabelle Calvez, embrassant en cela les arguments des enseignes de l'ameublement (Ikea, Conforama, etc.) ou du bricolage qui ont déjà largement recours aux étudiants pour assouplir et asseoir leur organisation.
Travail du dimanche : les DRH se disent prêts
A première vue, le travail du dimanche risque de complexifier le quotidien des managers qui vont devoir identifier, voire désigner des volontaires. " Cela impliquera effectivement une organisatio...